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Quand la comparaison tourne à votre avantage

L’une des pires choses que vous puissiez faire à vous-même est de vous comparer à d’autres personnes, que ce soit en termes de qui vous êtes ou de vos réalisations. C’est le meilleur moyen de susciter des sentiments négatifs tels que la dévalorisation, l’autocritique, le sentiment de ne pas être à la hauteur, voire même l’envie ou la jalousie.

Cependant, la comparaison peut être très utile pour suivre vos progrès. C’est formidable lorsqu’elle vous aide à avancer vers un objectif, même lorsque vous vous sentez parfois vaincu. C’est en réalité plus sain, car vous vous appuyez sur vos propres capacités et limites, au lieu de donner ce pouvoir aux autres.

Une histoire de comparaison

L’autre jour, j’ai recommencé à courir après une longue pause due à une blessure.

J’avais l’habitude de courir de longues distances et de rechercher la performance. Mais je me comparais à d’autres références. J’ai fini par en faire trop et j’ai dû m’arrêter.

Avant de décider de reprendre la course, je me suis demandé : quel est mon véritable objectif ? Se sentir en bonne santé, tant sur le plan physique que mental. Je n’ai certainement pas besoin de surpasser qui que ce soit. Alors j’ai recommencé… et mon cerveau a décidé de me jouer un tour.

Vous savez, ce cerveau humain. Il veut nous protéger. Donc, apparemment, courir vite doit être important. À chaque fois que je dépassais quelqu’un, mon cerveau me disait « ouais, super ». Ce qui fait plaisir, n’est-ce pas ? Mais bon, il me poussait à aller plus vite que les autres, au détriment de mon propre corps. Et nous ne sommes plus à l’âge des cavernes. Je n’ai pas besoin de courir pour survivre 😅

C’est à ce moment-là que j’ai consciemment dirigé mes pensées vers une comparaison avec moi-même, afin qu’elle reste une pratique saine et agréable à long terme.

Plutôt que de comparer ma vitesse à celle des autres, avec le risque de me faire du mal, je compare mes performances séance après séance.

Mon objectif est d’aller un peu plus loin ou de courir un peu plus longtemps, mais en prenant toujours en compte mes propres paramètres : les sensations dans mon corps, ma respiration… et des paramètres externes comme la température, la météo, mais jamais la vitesse de quelqu’un d’autre.

Et c’est la même chose au travail

Lorsque vous commencez à comparer une équipe à une autre, ou même une personne à une autre, vous créez des opportunités de conflit sur le lieu de travail.

Lorsqu’une équipe évalue ses performances d’une période à une autre, en examinant ses progrès et en s’adaptant à son contexte, elle est plus susceptible de collaborer davantage et de se concentrer sur des solutions.

Elle trouvera de meilleures façons de performer et de s’adapter à son environnement changeant que si elle devait rivaliser avec une autre équipe. Cela peut sembler contre-intuitif, mais se concentrer sur nos propres progrès en nous comparant à nous-mêmes crée des conditions plus saines pour s’épanouir.

Alors, qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous passer de la compétition avec les autres à une mesure de progrès que vous pouvez contrôler ?

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