Le statu quo, c’est rassurant. Rester comme on fait nous donne un cadre que l’on connaît bien. On sait comment faire. Il n’y a pas de risque. Seulement, ce mode de fonctionnement a ses limites.
Je crois profondément que nous sommes ici pour faire avancer le monde. Pour progresser. S’il est facile de faire les mêmes choses encore et encore, ce n’est pas ce qui nous permettra d’aller plus loin et d’innover. Que ce soit dans notre travail ou dans notre vie personnelle d’ailleurs.
Pourquoi il est important de défier le statu quo
Dans un environnement toujours en mouvement, rester comme on est ou continuer à faire “comme vous avez toujours fait”, nous fait nous confronter à une concurrence qui aura, elle, réussi à avancer.
Apprendre et évoluer en continu devient une étape indispensable pour créer plus de valeur et se démarquer.
Même pour soi : rester dans un mode en pilote automatique fini par nous faire nous sentir mal. Car on passe à côté d’opportunités qui nous permettent d’apprécier notre vie.
Donner un coup de pied à nos vieilles façons de faire les choses va nous vraiment nous aider à nous sentir plus accompli et nous permettre de vivre de façon plus épanouie.
C’est en défient le statu quo, en nous challengeant et en sortant de notre zone de confort et de connaissances actuelles, que l’on fait avancer les choses : pour soi et pour les autres. Et ça fait tellement de bien, une fois ce processus enclanché, qu’on ne veut pas revenir en arrière.
Comprendre les deux modes du cerveau pour passer à l’action
Si vous êtes anxieux à l’idée de passer à l’action, sachez que c’est normal. Notre cerveau a un mode “par défaut” qui est conçu pour nous garder en sécurité. C’est un mode réactif, qui ne réfléchit pas.
Il veut :
- nous faire éviter d’avoir mal (physiquement ou mentalement),
- nous faire conserver notre énergie (le changement en consomme),
- nous faire rechercher le plaisir (des récompenses à court terme notamment).
Sortir de nos habitudes nous fait donc rentrer dans l’un ou plusieurs de ces états, et nous empêche d’en sortir.
Heureusement, nous avons un autre mode, une autre partie de notre cerveau qui nous permet de prendre du recul et de réfléchir plus posément. C’est à ce mode que nous voulons faire appel, lorsque nous allons vouloir délibérément changer.
La meilleure façon de faire est de se mettre en observateur de nos comportements et d’identifier ce processus. Ne vous blâmez pas pour ça : c’est parfaitement normal. Dites-vous simplement que votre cerveau cherche à vous protéger, mais qu’il n’y a en réalité pas de danger.
Prenez quelques grandes respirations, nommez les émotions négatives qui vous traversent.
Puis considérez votre objectif : ce mode par défaut vous aide-t-il à l’atteindre ? Connectez-vous à cet objectif et recherchez à sentir l’émotion positive que son atteinte vous procure : est-ce l’accomplissement, la joie, la satisfaction, etc.
Identifier les pensées qui limitent notre passage à l’action
Il est aussi possible que vous ayez des pensées qui vous limitent. La seule phrase “j’ai toujours fait comme ça” en est un bel exemple. Elle vous donne une excuse pour ne pas bouger d’un pouce. or, on l’a vu, l’idée est de s’améliorer pour se sentir mieux ou pour créer plus de valeur.
Ces pensées semblent souvent anodines et viennent, la plupart du temps, de croyances construites au fur et à mesure de notre vie : via la façon dont nous sommes élevés, éduqués en classe, notre culture.
Il faut bien se dire que ce ne sont pas des vérités absolues, même si elles en ont vraiment beaucoup l’air. Il n’est rien de pire que l’immobilisme. Y compris celui de nos pensées !
Les études en neurosciences ont prouvé que notre cerveau a la capacité de construire de nouvelles connexions et donc de nouvelles pensées, en permanence.
C’est à la fois effrayant : car oui, il est possible de croire tout et n’importe quoi et à la fois une formidable opportunité de pouvoir regarder des choses différemment. C’est en comprenant ce mécanisme et en décidant de rendre notre pensée flexible, que l’on commence à évoluer.
En nous plaçant à nouveau en observateur de nos pensées, nous pouvons les confronter à la réalité de nos progrès : est-ce que la pensée “on a toujours fait comme ça” va nous aider à répondre à notre objectif, ou à ce nouveau challenge que ce client m’a exposé et qui me pétrifie d’avance ?
Soyez curieux et incrédule face à vos pensées.
Comprendre que le statu quo ne vous sert ni dans la vie, ni dans votre activité est crucial pour vous aider à avancer vers vos objectifs. Prendre le recul nécessaire en identifiant vos blocages et comprendre ces mécanismes vous aiderons à avoir une perspective différente sur le fait de changer.
Soyez patient et indulgent envers vous-même. Accepter de changer est une étape qui demande du temps, mais une fois que vous aurez franchi ce palier, vous ne voudrez plus revenir en arrière.